D’un siphonnage à l’autre (ou vers l’Autre), nous avons cherché à présenter ce numéro 1 comme étant un dessein en marche, sous la forme d’une spirale autonome de ce néologisme « Siphonner les esprits.
Entre images et esprit, entre corps de textes à-venir et âme.
Noir-orange-blanc-gris ou une série aléatoire de prétextes à dire et à faire dire, mais aussi à réfléchir l’insondable intention qui est la nôtre, en ces temps de crises. Quatre couleurs qui résistent face à des chants de cris-à-la-mort de l’errance.
Liberté de ton absolue, opposition de fond disponible et, au milieu du gué, un désir partagé d’aller plus loin en direction d’un Big Bang salut-terre synonyme de pause-boomerang, au moment précis où il (nous) apparaît important à la fois de réfléchir, d’infléchir et de chérir ce qui risque de nous échapper: le bien-commun, face à la guerre de tous contre tous, chérie par l’hégémonie culturelle, qui est là depuis trop longtemps.